Le BIPVAL festival recommande (février 2008)
Chaque mois désormais, la Biennale Internationale des Poètes en Val-de-Marne publiera sur ce site une liste des recueils de poésie qui paraitront les plus intéressants à ses animateurs. Le bulletin ci-dessous est le premier de la série.
Off, Huguette Champroux, Le bleu du ciel (20 €)
Cette anthologie réunit l’essentiel (1957-2003) de l’œuvre de cet écrivain rare. A l’insu quasiment de tous, Huguette Champroux fit paraître certainement quelques-uns des plus beaux poèmes, dispersés, de langue française des années 80 et 90. Une œuvre à découvrir dans son ensemble où la voix, le montage est primordial (l’auteur fut actrice pour Jean-Luc Godard et productrice de fictions radiophoniques à France-Culture). Puis une lumière étonnante émane des derniers textes.
Table des bouchers, Fabienne Courtade, Flammarion (19,50 €)
Épais comme un roman, Table des bouchers, nous entraîne dans une passion amoureuse que filtrent et partagent la langue et les corps.
Conditions de lumière, Emmanuel Hocquard, P.O.L (16 €)
Quand Emmanuel Hocquard, grammairien, retrouve la veine de certains de ses premiers livres. Une relecture (et pratique) admirable de l’élégie.
La loi des rendements décroissants, Jérôme Mauche, Seuil (16 €)
Les syntagmes figés des discours économiques et sociaux retravaillés ici avec humour entre participation et dénonciation.
Monospace, Anne Parian, P.O.L (17 €)
L’espace est unique, de celui d’un tableau de Bonnard à la proposition que nous fait Anne Parian de frôler les apparences. Par l’une des voix les plus originales de la poésie actuelle.
Demi-valeurs, Virginie Poitrasson, L’Attente (6,70 €)
Une interrogation comme une représentation du monde contemporain, une prise de parole informative et rythmée par une jeune auteur de talent.
La poésie entière est proposition, Claude Royet-Journoud, Eric Pesty (12 €)
Ces notes provenant de deux carnets tenus par Claude Royet-Journoud nous introduisent dans le travail et la rigueur d’une œuvre poétique majeure.
Si riche heure, Cole Swensen, traduit de l’anglais par Maïtreyi et Nicolas Pesquès, José Corti (16 €)
Ces poèmes inspirés des Très Riches Heures du Duc Berry et de leurs illustrations sont à leur image. Un même souci du détail et de la vie de la langue caractérise le travail de Cole Swensen, importante poète nord-américaine.
Je voulais m'en aller mais je n'ai pas bougé, Jean-Jacques Viton, P.O.L (gratuit)
Feuilleton poétique quotidien reçu par email et diffusé gratuitement par les éditions P.O.L. auprès desquelles il suffit de s'inscrire pour le recvoir.