Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
poètes en val-de-marne
poètes en val-de-marne
Archives
3 novembre 2010

Lectures poétiques du mois de novembre 2010

Armand le poète, Le sexe des poèmes, ed. Plaine page, 10,00 €

Sous Armand le poète se cache Patrick Dubost qui utilise cet hétéronyme pour publier une poésie légère jouant avec les mots qui pourrait s’adresser aux enfants si elle ne faisait constamment référence à la sexualité et joue sur un érotisme aimable. Une poésie qui met de bonne humeur.

 

François Debluë, De la mort prochaine, ed. de la revue Conférence, 25,00 €

Parler de la mort est une vielle thématique poétique mais regarder sa propre mort en face puis en la mesurant à celle d’autres dans une ample prose poétique ne manque pas d’originalité. La seconde partie du recueil, sur le même thème, travaille le vers libre. L’affrontement stylistique des deux parties ne manque aussi pas d’intérêt. 

 

Éric Ferrari, Les corvéables, les répondants, ed. Cheyne, 17,00 €

Une belle écriture en prose poétique sur une thématique à la limite de la métaphysique qui utilise les menus événements du quotidien, les observations d’apparence anodines pour les pousser au-delà, le plus loin possible vers ce qui s’apparente à une réflexion sur la nécessité d’être, la présence au monde, la place dans l’univers des objets et des actes.

 

Jacqueline Merville, Pierre flottante des Indes, ed. La main courante, 12,00 €

Un tout petit recueil illustré par Isabelle Vorle portant, en toutes petites touches, sur la découverte et l’approfondissement de divers aspects de la mystique Indienne au travers des gestes de pèlerins vers le Dwarakadish temple principal de Dwarka, l’une des sept villes sacrées de l’hindouisme, dont la tradition veut qu’il ait été construit par Krishna elle-même.

 

Thierry Clermont, Jubilate, ed. La différence, 14,00 €

Ce recueil, sous titré « poèmes pour soprano » s’affirme dès l’abord comme consacré au chant et c’est ce qui en fait en grande partie à la fois l’intérêt et l’originalité puisque ses vers se proposent ainsi comme construction musicale. Illustré de 13 interventions de José de Guimaraes c’est aussi de la voix qu’il parle, du chant, du lied, de la voix de la soprano et de leurs rapports au corps.

 

Gilles Durieux, L’étoile qui tombit — Pardieu la belle fête, ed du Cherche Midi, 15,00 €

Dans la tradition des poésies affichant leur volonté « populaire » par de multiples emprunts à la langue de tous les jours et de tous les lieux, l’abondance des jeux de mots, parfois à la limite du calembour, ou la jubilation linguistique tient en grande partie de thématique et traverse allègrement tous les possibles et impossibles d’une joyeuse vie ordinaire.

Publicité
Commentaires
poètes en val-de-marne
Publicité
Publicité