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poètes en val-de-marne
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29 juin 2010

Lectures pour la plage

Pierre-Alain Tâche, La voie verte, éd de la revue Conférence, 23,00 €

Ce suisse romand a déjà une belle œuvre derrière lui. sa voix est simple, directe, une poésie nourrie d’images et de nature, jouant subtilement aux approches des rythmiques de la poésie classique. « La voie verte » est le quatrième chapitre de ce recueil qui en présente neuf assez diverses depuis des impressions sensibles jusqu’à des réflexions presque philosophiques.


Lorand Gaspar, Derrière le dos de dieu, Gallimard, 14,90 €

Agé de 85 ans, encore un poète qui, malgré une carrière très active de chirurgien, a publié de nombreux recueils. Celui-ci est comme un ensemble de réflexions nostalgiques sensibles sur l’existence, la présence au monde dans un ensemble de textes courts au style à la fois simple et sensible où l’on retrouve, ici et là, quelques allusions à ses voyages dans le monde. Rappelons que Lorand Gaspar a reçu, en 1998, le prix Goncourt de poésie.


Franck-André Jamme, Au secret, ed Isabelle Sauvage, 17,00 €

Ce spécialiste de la culture indienne donne ici un recueil d’une centaine de textes très sobres, très pudiques, tous construits à partir de locutione nominales: «les apparitions, les singes exemplaires, les hameçons, etc.». Ouvrage construit, dit-il, autour de listes qui lui ont été proposées pour un spectacle, ce qui donne à l’ensemble une tonalité très particulière, comme un inventaire de sensations à la fois personnelles et partagées.


Ariane Dreyfus, La terre voudrait recommencer, Flammarion, 16,00 €

La collection poésie de Flammarion, sous la direction d’Yves Di Manno publie régulièrement des auteurs qui ne laissent jamais indifférents, celui d’Ariane Dreyfus s’articule autour de huit thématiques assez différentes bien que toutes articulées autour de la relation à l’autre que celle-ci soit érotique, amoureuse ou simplement faite de rencontres et de regards.


Anne Talvaz, Confessions d’une Joconde, Lactmem editions, 16,00 €

Une langue énergique n’hésitant pas à mêler de l’anglais comme du parler populaire dans un style distancié, humoristique souvent, à la limité de l’ironique. Confession d’une Joconde fait allusion à sa vie d’épouse de cadre expatriée, Pourquoi le Minautore est triste, qui constitue la seconde partie de ce petit recueil est faite de textes plus brefs, plus resserrés comme des flashes portés par une mise à distance assez sarcastique de diverses impressions ou souvenirs de voyage. Une belle leçon de style.

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